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Grand Case. Une beauté source d’inspiration…

 

Un paysage à couper le souffle, avec pour horizon le bleu de l’océan et les contours d’Anguilla…

 

L’un des beaux sunsets de St Martin avec une plage qui se pare d’or, de rouge et d’orangé à mesure que disparaît le soleil…

 

Des vielles bâtisses aussi, témoins de l‘Histoire de Grand Case et de la catastrophe d’un passé récent…

 

et enfin, ces hommes et ses femmes, reflets du brassage des cultures qui fait la richesse de St Martin,  avec leur sourire et une joie de vivre qu’ils n’hésitent pas à partager pour devenir immortels même si ce n’est que sur papier glacé…

 

Grand Case est, et restera, un paradis pour les photographes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, tant il offre aux amoureux des belles images ses plus beaux atours.

 

…bien loin d’un cliché

 

Une beauté que de nombreux photographes ont su capter, à travers leurs objectifs, leurs yeux et leur sensibilité. Citons, par exemple, Agnès Etchegoyen, véritable passionnée de St Martin qui transcende ce paradis terrestre pour dévoiler aussi ses secrets sous marin…

 

Francesco Amiaud qui sait magnifier le moindre petit détail, une ombre ou un reflet tout en apportant un autre regard à tout ce qui nous entoure et qui peut, parfois nous sembler insignifiant…

 

Ou encore Alain M. Duzant, consacré meilleur photographe en 2013 et 2014 lors de différents concours et devenu ambassadeur de St Martin dans le monde grâce à ses très nombreux clichés.

 

Malheureusement, cet « enfant du pays » qui né à Philipsburg et qui a grandit à Grand Case, est parti trop tôt, à l’âge de 55 ans. Mais s’il ne peut plus, physiquement, partager son amour pour la photographie et pour son île, c’est au travers de ses images qu’il nous accompagnera, à tous jamais, dans les rues de Grand Case ou sur l’une de ses plages qu’il aimait tant immortaliser.

 

Car si l’on ne d’une photo qu’elle immortalise un instant, elle immortalise, aussi, son auteur.

 

Afin de lui hommage, et avec le concours de son épouse, Mme Alexandra Duzant, une exposition photos à ciel ouvert a été organisée lors des Mardis de Grand Case 2019. Une façon, pour tous les visiteurs, de regarder Grand Case avec un autre œil : le sien…

 

Aux rythmes de St Martin

 

S’il y a bien une chose qu’ont les Antillais, et plus généralement, les caribéens en commun, c’est la musique. Et avec elle, la danse.

 

Que ce soit de la salsa cubaine, du zouk ou de la biguine antillaise, de la bachata ou du mérengué dominicain, du kompa haïtien ou encore du steel drum St Martinois, il n’est pas un foyer duquel ne sort une mélodie, dont le rythme rappelle l’histoire et le métissage de St Martin.

 

Et de cette rencontre de traditions musicales occidentales avec ses instruments plus contemporains et des percussions qui rythment celles venues d’Afrique, sont également nées des danses, dont les pas se transmettent de génération en génération. Pour, parfois, le simple amour de la musique et de la fête. Ou pour garder le lien avec ses origines latines ou son histoire qu’elle soit familiale ou communautaire.

 

Car si St Martin se découvre par ses paysages, elle s’écoute aussi par sa musique. Et se danse à chaque occasion et à toutes les célébrations, comme lors des Mardis de Grand Case qui offrira un espace à tous les visiteurs qui voudront se laisser aller aux rythmes de notre île, en solo, en couple ou accompagnés de troupes de danse qui n’hésiteront pas à partager leur passion.

 

Entrez dans la danse !

 

Le mérengué

 

Le mérengué est, depuis 1930, la danse officiel de la République Domincaine. Selon la légende, on raconte que cette danse a été inventé par un personnage de la révolution haïtienne qui, pour fêter la victoire, s’est mis faire quelques pas de danse… avec une jambe de bois. Des pas saccadés qui auraient été repris par la foule et qui seraient devenus ceux du mérengué que l’on connaît aujourd’hui. A moins que ce fut une façon de recréer la démarche des esclaves enchaînés ensemble…

 

La bachata

 

Egalement née en République Dominicaine au début des années 60, la bachata est écoutée (et dansée) lors des fêtes populaires. Considérée à l’époque comme vulgaire et mineure par les classes dominantes, la bachata a pourtant conquis toutes les couches sociales et pour devenir, aujourd’hui, un incontournable des fêtes caribéennes.

 

 

La salsa

 

Contrairement à ce que l’on croit, la salsa n’est pas née à Cuba mais à New York, et a été façonnée à Porto Rico. En fait, la salsa a bien une origine cubaine, mais celle-ci se fond dans les rythmes espagnols, français et africains, nés de l’immigration et de l’histoire de l’île… et c’est cet héritage musical et la fusion de différents styles musicaux comme le Son Cubano, la Piena portoricaine et le Jazz américain qui ont donné naissance, dans les années 20, à la salsa, teintée de percussions d’influence africaines et cubaine, et de guitare espagnole.

 

Mais si, à son apparition, le nom « Salsa » n’était pas encore utilisé, c’est dans les années 70 que la salsa s’est réellement affirmée et s’est imposée au monde pour devenir aujourd’hui, l’une des musiques… et des danses les plus prisées. Car n’oublions pas que la Salsa n’est pas seulement un style musical, mais aussi une danse qui se pratique à 2… sans se toucher… comme autant d’hésitations lors d’un 1er rendez-vous amoureux

 

Le zouk

 

Le zouk fait partie intégrante du patrimoine culturel des Antilles Françaises. Née en 1960, on raconte que l’origine de son nom ferait référence aux lieux où les martiniquais les plus pauvres allaient danser. Bien qu’une autre source évoque que « zouk » serait une déclinaison de « mazouk », lui-même déclinaison de « mazurka », une danse du 18e siècle.

 

Mais quelle que soit l’origine du nom, avec ses artistes parfois mondialement connus, le zouk est certainement la danse la plus emblématique des Antilles aujourd’hui, remplaçant le traditionnel « Gwo Ka », devenu plus confidentiel.

 

La Biguine

 

Autre musique (et danse) emblématique des Antilles Françaises la biguine trouve ses origines dans l’histoire de l’esclavage. En effet, et alors que durant cette période, seules les danses traditionnelles étaient autorisées pour les esclaves, après l’abolition a vu naître la création de la biguine, inspirée de la polka européenne.

 

Le steel drum

 

Apparu dans les années 40 à Trinidad et Tobago, le steel drum est, avant d’être un style qui accompagne les défilés carnavalesques caribéens, un instrument lié à l’histoire de l’industrialisation de son île de naissance. En effet, les 1er steel drum ont été façonnés à l’aide de vieux barils de pétrole, recyclés des compagnies pétrolières comme Shell ou Esso.

Au film des années, le steel drum est devenu identitaire… et les 1er steel band sont nés. Et l’instrument est devenu l’instrument national de Trinidad et Tobago, il est aussi incontournable à St Martin

 

Le Kompa haïtien

 

Le Kompa a été inventé par le saxophoniste haïtien Jean-Baptiste Némours en 1955. Dérivé de la méringue (version haïtienne du mérengué domincain et proche du calypso, le kompa mélange rythmes paysans et une ligne de bass / batterie très particulier, avec des textes, dans sa version traditionnelle, très engagés. Notons que la naissance du kompa a permis celle d’un autre style : le zouk

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